Une démarche en résolution de problèmes 

Classe de Mme Barranco, CE2 EEPU Senghor de Clamart

Un constat :

En début d’année, la plupart des élèves éprouvaient des difficultés à se représenter les situations évoquées dans les énoncés de problèmes arithmétiques. Ils proposaient une résolution qui consistait en l’utilisation de toutes les données numériques avec une opération choisi sans logique apparente.

Les besoins des élèves :

  • Se projeter dans la situation de recherche en identifiant l’objet de la recherche et en se représentant le contexte ;
  • Comprendre le sens des opérations ;
  • Schématiser des situations types pour systématiser des procédures.

La démarche mise en place :

La résolution de problèmes occupe un temps d’apprentissage quotidien, qui vient après les rituels de numération et calcul mental vers 9h00 du matin. Ces rituels servent aussi d’échauffement pour la résolution de problèmes.

  • Temps 1 : comprendre ce que l’on cherche : découverte de la question.

Lors des séances d’enseignement dédiées à la résolution de problèmes, la question seule est présentée au tableau pour enrôler les élèves et les positionner en situation de recherche immédiate. Pour chaque question, différentes situations sont possibles : les élèves se projettent et proposent différents énoncés qui sont débattus par rapport à leur concordance avec la question posée.

  • Temps 2 : repérer les données numériques : découverte de l’énoncé.

Scénario 1 : l’enseignante a déjà préparé l’énoncé.

Scénario 2 : l’énoncé est choisi parmi ceux proposés par les élèves.

Une lecture collective et plusieurs reformulations par les élèves sont réalisées pour clarifier l’énoncé, comprendre le vocabulaire et le sens des mots, dans le contexte de l’énoncé, qui pourraient être inducteurs.

Ces temps permettent  une approche collective de l’énoncé, une première représentation de ce que l’on cherche et de la situation évoquée.

  • Temps 3 : résoudre le problème.

Pour certains problèmes complexes, (surtout dans la représentation chronologique) l’énoncé peut être théâtralisé.

Les élèves travaillent sur leur ardoise et peuvent utiliser le matériel à disposition dans la classe pour mieux se représenter la situation.

 

  • Temps 4 : mise en commun des procédures.

Ce temps permet aux élèves de justifier, verbaliser leur procédure de résolution et de confronter les démarches pour les faire évoluer.

Le schéma en barres : une mise en place progressive.

  • Septembre :

Le schéma en barres a été proposé comme une schématisation possible des problèmes proposés lors des mises en commun. Les élèves représentaient au tableau leur schéma de résolution du problème et à côté je faisais le lien avec le modèle en barres.

 

EXEMPLE : problème de recherche de la valeur d’une partie (distribution).

  • Novembre :

Peu à peu les élèves ont été invités à se saisir progressivement de cet outil  individuellement à chaque résolution de problèmes.

 

Avant  l’exploitation de cet outil en autonomie, les élèves avaient compris que la barre d’en haut représente le total, la barre d’en bas les parties et qu’une symétrie de valeurs est obligatoire entre les deux barres.

  • Des affichages progressifs :

Après l’étude d’un type de problème, nous élaborons une affiche référente qui sert d’aide à la représentation de nouveaux énoncés analogues au problème résolu dans l’affiche.

VIDEO d’une séance de résolution de problème Mi-Mars :

VERBALISATION des élèves pour justifier leur procédure :

 

La boîte à problèmes :

En prolongation à la catégorisation des problèmes, les élèves créent leur propre problème par la rédaction d’un énoncé à partir d’un schéma en barre  ou la création d’un photo-problème.

VIDEO : créer un énoncé de problème à partir d’un modèle en barre

 

Auteurs : Carmen Barranco et Laurence Jouanneau CPC

 

malouani

Inspectrice de l'éducation nationale Circonscription de Clamart